De gré ou de force, la parité ?

À entendre les féministes extrémistes, l’homme serait le grand responsable de tout ce qui va mal sur cette terre. L’homme serait le côté sombre de l’humanité, alors que la nana en serait le côté lumineux, celle qui sait mieux que lui comment les choses devraient fonctionner. Il faudrait donc que la nana prenne non seulement le contrôle de la famille, de l’éducation des enfants, de la gestion des soins, mais qu’elle prenne aussi le contrôle économique et politique de la société pour qu’advienne une véritable civilisation humaine.

Pour y arriver, le féminisme a tout d’abord incité les nanas à prendre le pouvoir exclusif de leur sexualité et de leur maternité : « Cessons de faire des enfants et libérons-nous de nos chaînes (soutien-gorge et mariage). Vive l’amour libre ! » Sans cette émancipation féminine, le mouvement hippie n’aurait pas eu lieu. Puis, le féminisme a encouragé les nanas à envahir les domaines traditionnellement réservés aux hommes : le travail extérieur, les sciences, la politique et le monde des affaires. Entrées par la porte d’en arrière, les nanas ont réussi à révolutionner le monde du travail, à grimper les échelons hiérarchiques et à faire voter des lois dites de « discrimination positive ».

Elles cherchent maintenant à établir, de gré ou de force, la parité, et non seulement l’égalité des droits et des chances.

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